Footballeur talentueux au niveau amateur (France, Comores), et universitaire (Cote d’Ivoire), c’est tout naturel qu’il intègre l’instance faitière du football comorien, ou il siège au Comité Exécutif dis-continuellement depuis 2007 ; en tant que membre, ensuite comme vice-président de Salim Tourqui, puis président depuis le 30 janvier 2021. Ce sont ses actions au sein de la Fédération de Football des Comores, qui ont conduit aujourd’hui le jury de l’International Committee of Excellence à le placer haut dans le tableau des meilleurs managers sportifs de la sous-région Afrique de l’Est. Depuis l’adhésion de la Fédération de Football des Comores à la FIFA le 12 septembre 2005 à nos jours, Said Ali Said Athouman est au cœur de son évolution, jusqu’à devenir le principal architecte ces dernières années.
Le rayonnement aujourd’hui de notre équipe nationale, les Cœlacanthes au niveau continental et international couronné par cette deuxième
qualification en Coupe d’Afrique des Nations est une conséquence logique du sens de leadership de notre lauréat qui n’hésite pas à aller
parfois à contre sens de l’opinion pour le bien du football comorien. La décision historique de changer de staff en octobre 2023 malgré un
courant réfractaire a permis aujourd’hui le retour en force de cette équipe au niveau continental. Au niveau international, les chiffres parlent d’eux-
mêmes. En tout juste une année, l’équipe est passée de la 128e à la 103e place au classement FIFA, faisant des Cœlacanthes la meilleure
équipe de l’Océan Indien. Ce n’est donc pas un hasard si la FIFA cite Les Comores comme « Un véritable symbole de succès pour les pays
émergents. »
Aujourd’hui plus que jamais, l’engagement du président, Said Ali Said Athouman en faveur du développement du football comorien ne souffre
d’aucun doute. Elle se matérialise par les nombreux projets en cours, et à venir. La réhabilitation du Centre technique national de Mitsamihuli
grâce au fond du programme FORWARD 2.0 (2,5 millions de dollars) de la FIFA, faisant de ce projet le plus gros investissement de la FIFA aux
Comores. Ce bâtiment aura une capacité d’accueil de deux équipes complètes avec des installations de derniers cris. A son ouverture, il va abriter un centre d’excellence, là où vont sortir les futurs joueurs qui vont composer nos équipes nationales, toutes catégories confondues. Outres, les stades de Hombo, El Hadj- Matoir et Hassani Soilihi ont bénéficiés d’un financement de la FIFA Fondation dans le cadre des projets post-Kenneth pour réhabiliter et mettre au norme les infrastructures endommagées lors du passage du cyclone Kenneth en 2019. Des nombreux autres stades sur l’ensemble du territoire ont pu bénéficier de l’appui de la FFC afin de permettre aux joueurs d’évoluer dans des environnements surs et sécurisés. Dans un pays ou la culture du sponsoring dans le domaine du sport est encore absente, le président s’est démultiplié pour appuyer financièrement les 30 clubs de l’Elite pour un premier temps. Durant trois ans à compter de cette saison, chacun de ces clubs va toucher une enveloppe de 5000 dollars qu’il devra ensuite justifier en retour de son utilisation. Toutes ces réalisations sont une conséquence directe d’une révolution au niveau de la gouvernance de la Fédération. En effet, et pour la première fois la FFC fonctionne avec un budget programme, défini dans le plan stratégique quadriennal (2023-2026) validé par la FIFA dans le cadre du contrat d’objectif.
Depuis quatre ans, la FFC sous la présidence de, Said Ali Said Athouman s’est beaucoup investit sur la formation des cadres. Chaque année le département arbitrage organise une dizaine de formations en faveur du corps arbitral dont quatre sont des formations M.A dispensées par des instructeurs FIFA au bénéfice des arbitres de l’Elite, des instructeurs, des arbitres du Beach-soccer et du Futsal. C’est grâce à tous ces efforts que le pays compte aujourd’hui des arbitres élites dont huit arbitres internationaux qui officient lors des différentes compétitions organisées par la FIFA et la Confédération Africaine de Football.
Pendant longtemps le football comorien a souffert de techniciens formés au rudiment du coaching avec des diplômes reconnus. C’est chose faite, plus d’une soixante d’entraineurs avec la Licence C CAF ont été formés localement par des instructeurs locaux, grâce à la mise en place d’un programme de formation cohérent avec comme finalité, l’adhésion au programme de formation de la Confédération Africaine de Football, CAF Coaching, fin 2022. Dans moins d’un mois, une vingtaine de technicien va débuter une formation pour l’obtention de la Licence B CAF et d’ici fin 2026 la Fédération comptera ses premiers entraineurs avec la Licence A CAF.
En plus du système FIFA Connect sur l’enregistrement des joueurs en place depuis des années, le président Said Ali a fait rentrer la FFC sur une autre dimension en étant parmi les trois premières fédérations africaines à intégrer la plateforme FCMS (Football Competition Management System) qui gère les compétitions. De l’enregistrement des joueurs, aux rapports des officiels en passant par tant d’autres possibilités données aux utilisateurs pour leur faciliter le travail. Aujourd’hui à l’heure de la technologie avancée, FCMS propose au club qui n’ont pas encore de site internet de leur en créer une. Sur le plan de la communication, dès son arrivée à la tête de la FFC en février 2021, il s’est mis à l’idée de relancer la communication digitale de l’institution. Et depuis deux ans les pages Facebook et Instagram ne cessent de gagner en abonnés, et il y’a une année, après des années d’inactivité, le site de la fédération www.fedcomfoot.com est de nouveau accessible avec des informations régulièrement postées.
Au niveau continental et régional, Said Ali Said Athouman n’en est pas moins actif. Vice-président du COSAFA depuis juin 2021, il vient d’accéder à la présidence ce mois de décembre de cette zone-là plus dynamique des unions zonales de la CAF. En juillet dernier, à son initiative, une délégation des présidents de fédérations de l’Océan indien a été reçu par le président de la FIFA, Gianni Infantino, qui a eu une oreille attentive à leur plaidoirie. Conséquence directe de cette rencontre, la FIFA a mis en place, le Festival de l’Océan Indien regroupant les équipes nationales féminine, et masculines de la catégorie des U15 de la rive sud de l’Océan indien, et qui a débuté le 16 décembre dernier. C’est donc cette multiplication de faits et de réalisation, qui ont fait que le patron du football comorien ait été choisi par International Committee of Excellence (ICE) pour être le manager
sportif le plus performant en Afrique de l’Est.